Malia Hakkar psychologue

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Diplômée en 2017 d’un Master 2 en psychosociologie clinique du travail et de la santé, j’ai acquis diverses expériences en entreprise et dans le milieu associatif avant de me lancer en libéral en 2021.

Après l’obtention de mon Baccalauréat professionnel en commerce, j’ai réalisé que le contact humain m’attirait toujours dans mes fonctions. Toutefois, la dimension strictement commerciale ne correspondait pas à mes aspirations. Parallèlement, ma passion pour la psychologie et la complexité du comportement humain n’a cessé de grandir. C’est ainsi que j’ai décidé de relever le défi de reprendre des études universitaires, malgré les réserves que l’on émet souvent sur le parcours d’un bachelier professionnel.

J’ai réussi mon cursus universitaire sans encombre et me suis spécialisée en psychologie du travail et de la santé. Mes expériences dans la vente m’ont permis de constater, de façon directe, l’impact du stress et de l’épuisement professionnel sur la santé. J’ai alors pris conscience du besoin de spécialistes dans ce domaine.

Au cours de mes cinq années en tant que salariée, j’ai eu l’opportunité de travailler avec des publics variés : primo-arrivants, demandeurs d’emploi, salariés, jeunes, ainsi que des personnes en situation de handicap. Cette diversité m’a permis de développer ma capacité d’adaptation, d’écoute et de prise de décision. J’ai accompagné des situations complexes et uniques, ce qui m’a fait grandir tant sur le plan professionnel qu’humain.

Durant ma dernière expérience en entreprise, j’ai mûri la réflexion de m’installer en libéral. Je pensais que cette voie me permettrait d’offrir un accompagnement plus personnalisé, sans être contrainte par les injonctions parfois déconnectées des besoins réels des usagers.

En 2021, j’ai décidé de relever un nouveau défi : l’installation en libéral. J’ai alors dû faire face à deux défis majeurs : pratiquer de manière autonome en tant que psychologue, tout en développant un esprit entrepreneurial. Depuis, j’ai eu l’honneur de recevoir et d’accompagner des centaines de patients. J’ai pu nouer de véritables alliances thérapeutiques avec eux, et je suis toujours heureuse de voir les progrès réalisés, les nouvelles perspectives de vie qu’ils adoptent, et leurs défis personnels relevés. Ma pratique m’apporte une satisfaction profonde, et je continue à me perfectionner chaque jour.

Observant que l’anxiété, les phobies, les TOC, les deuils et les ruptures amoureuses revenaient régulièrement, j’ai entrepris une formation en thérapie EMDR, actuellement encore en cours.

Soucieuse de rendre la thérapie plus accessible, j’ai également choisi de proposer des consultations en visio. Cela permet une flexibilité accrue pour mes patients et facilite leur accès aux soins psychologiques.

Je crois profondément en l’efficacité de la thérapie et suis passionnée par les questions de santé mentale. Pour moi, tout part de là. La santé physique en dépend en grande partie, et ce que nous transmettons à nos enfants et aux futures générations également.

Je ne perçois pas le travail psychologique comme une option réservée aux « fous » ou aux « malades », mais plutôt comme une démarche essentielle pour chacun de nous. Nous avons tous traversé des traumatismes, des ruptures douloureuses, des deuils — qu’il s’agisse d’une personne chère ou d’un projet de vie. Nous faisons face à des angoisses et bien d’autres défis émotionnels. Le travail thérapeutique permet d’y faire face, de se reconstruire et d’avancer.